Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
北一輝 |
Nom de naissance |
北 輝次郎 |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Parti politique |
---|
Ikki Kita, de son vrai nom Kita Terujirō (北 輝次郎), né le sur l’Île de Sado dans la préfecture de Niigata et mort le à Tokyo, est un intellectuel nationaliste japonais.
Dès 1900, il écrit dans le journal local des articles critiques des premiers gouvernements de Meiji, ce qui lui vaut d’être interrogé par la police[1].
Pendant la guerre avec la Russie en 1904-1905, il s’écarte du pacifisme et du socialisme, et commence à constituer une idéologie mêlant au nationalisme japonais, des éléments de justice sociale et de pan-asianisme[1]. Cette synthèse idéologique particulière l'amène en 1919, alors qu'il suit depuis Shanghai la révolution chinoise, débutée quelques années auparavant à écrire un texte où il dénonce violemment les grand groupe capitalistes japonais[2],[3]. Dans celui-ci il met en avant le rôle que doit jouer l'état dans l'économie et appel à « la limitation du capital des entreprises privées à 10 millions se yens »[3].
En 1936, avec la faction ultra-nationaliste de l'Armée impériale japonaise, les partisans de la voie impériale inspirés par la Restauration de Meiji, il participe à la tentative de coup d'État connue sous le nom d'Incident du 26 février. Il est alors arrêté par la Kempeitai, jugé par une cour martiale et, avec dix-huit autres hommes, exécuté l'année suivante[4].